Pression spirituelle : 6 façons d’aider son pasteur (2/2)

Dans la première partie, nous avons vu ce que le pasteur pouvait faire face à la pression spirituelle. Mais qu’en est-il du reste de l’église locale ?

Évidemment, prier pour le pasteur et sa famille et les encourager sont des choses à pratiquer et Dieu merci, beaucoup de leaders sont appréciés et soutenus par leur communauté ! La culture de la reconnaissance est aussi quelque chose de puissant à développer dans l’église. 

Mais il existe d’autres façons de l’exprimer que l’on observe moins souvent dans les églises. En voilà au moins six : 

1. Encourager le repos : l’église peut mettre en place une organisation qui permet au pasteur de prendre des congés régulièrement, se reposer, pratiquer le sabbat afin de se renouveler spirituellement et physiquement. Il ne s’agit pas uniquement d’organiser cela, de dégager du temps, mais aussi de pourvoir financièrement, surtout si le salaire du pasteur est bas !

2. Permettre la formation continue : soutenir financièrement et temporellement pour une formation. Si le pasteur ressent le besoin de se former sur un domaine précis (développement personnel, formation théologique,...), c’est toute l’église qui en sera au bénéfice !

3. Accéder à de la supervision : encourager le pasteur à chercher un mentor, un superviseur ou un consultant en leadership pour l’accompagner dans ce rôle et financer cet accompagnement.

4. Déléguer : Il n’est pas bon que tout ou trop de choses reposent sur une même personne ou sur un petit noyau de personnes, qu’il s’agisse de pasteurs ou de leaders. Il y a souvent dans les églises 2 ou 3 personnes sur lesquelles beaucoup de choses reposent. Lorsqu’elles sont absentes, c’est la panique ! Si une de ces personnes tombent en burn out, le bâteau coule… Pour éviter cela, il faut apprendre à déléguer et répartir les tâches entre les membres. Que ce soit des responsabilités administratives ou de la logistique (gestion du bâtiment,...). Cela permettra également à l’église de mieux gérer sa croissance.

5. Soutenir la famille du pasteur, que cela soit un soutien financier (offrir une rémunération juste), pratique (services, préparation de repas…), une écoute active de leurs besoins et de leurs difficultés. 

6. Améliorer les feedbacks et la communication interne. Un feedback, c’est faire un retour : c’était bien, pas bien, pourquoi, qu’est-ce qui est à améliorer, qu’est-ce qui a été apprécié, qu’est-ce qui a fonctionné… pourquoi ? Cela permet au pasteur et à son équipe de s’améliorer, se réajuster, améliorer la communication. Beaucoup de conflits/tensions/incompréhensions naissent à cause d’un souci de communication (non dits, sous-entendus, consignes pas claires, dates communiquées tardivement ou trop tard). On peut désamorcer pas mal de conflits en mettant en place un système de feedback et de communication entre le pasteur et les équipes.

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